“Maîtriser les envolées pour en capter une force prête à surgir vers un élan de liberté qui représente l’essence même de ce qu’est le cheval”
Briser cette harmonie et travailler par tous les moyens sur cette étrange dichotomie. Opposition entre l’exaltation de la vie, de la liberté, est une puissance maîtrisée quelquefois soumise pour mieux éclater au regard tutélaire du cavalier. Ce même cavalier cherchant comme le peintre à supprimer chacune des barrières pour devenir lui aussi cet être libre. Le rouge, le bleu, les ocres, et la terre de sienne ne seront là que pour souligner, accentuer, exalter, l’ombre et la lumière, le noir et le blanc. Ce noir et ce blanc mémoire du geste primaire, celui de la création, celui de l’opposition ne peuvent suffire. Il faut y adjoindre un intermédiaire qui nous mènera vers d’autres dimensions… Car le cheval a bien des facettes. Le noir et le blanc ancre le sujet vers la terre, vers cette puissance maîtrisée, au même titre que le trait, le segment, que cette géométrie qui canalise cette puissance. Dans la sobriété, d’autres éléments viennent isoler ou mettre en conflit un environnement qui n’a de cesse de canaliser une force qui ne cherche qu’à briser cette apesanteur. La terre, cette matrice dont la prolongation qu’est le cheval vient bousculer et s’opposer à un environnement castrateur.
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